La Pine m'inquiète

Alors que je suis à bicyclette

Avec ma grasouillette,

Faconde, pompète

Et toute en couettes,

Parfumée et simplette,

Apparaît en salopette,

Comme une historiette

Qu'on émiette

Et qu'on feuillette

Au vol, à l'aveuglette.


 « La Pine m'inquiète ! »

Lance-t-elle, très concrète, 

Tandis que je m'apprête

À tirer de sous ma casquette 

Une liturgie bien abstraite,

Au sommet de ma grimpette.


« Tais-toi, fillette,

Et referme ma braguette !

Tu n'es analphabète

Qu'au temps des galipettes, 

Et la Chine, ma pauvrette,

Se passe  sans façon de nos pirouettes. »