Coco, montre-moi ton cul !
Dit-il d'une voix aiguë.
Coco ne se fait pas prier
Et soulève son tablier.
Voyant la belle toison,
Il s'astique le tison
En rêvant de ce buisson
Qui lui donne des frissons.
Coco, montre-moi ton cul !
Dit-il d'une voix aiguë.
Coco ne se fait pas prier
Et soulève son tablier.
Voyant la belle toison,
Il s'astique le tison
En rêvant de ce buisson
Qui lui donne des frissons.
Pourquoi pensé-je à Yvon ?
Yvon le grand saucisson
Faisant la popote à Thônes,
Entre deux coups de trombone.
Elle court les bois, les montagnes, et la nuit
Elle assiste les fées en leurs cérémonies
Quand du reste du monde elles sont l'insomnie,
Dévorant l'infini et le millepertuis.
Elle habite le grand secret,
Perpendiculaire au regret,
Musclée de noir et amoureuse,
Sous le grand manteau de poudreuse.
Ses longues jambes boisées, surmontées
D'un sexe ombreux, consacré et fruité,
Sont en moi comme une tiare dressée
Au seuil de mes arrières-pensées.
Étrange entrée qui ne dit pas son nom
Pleine de flonflons et de pinces monseigneur
Et là-dessus ses fesses ventriloques
Qui tout juste reviennent d'Amérique
Quelle pâleur dans le fond d'artichaut
Alors que l'asperge a le dédain des servantes
Et que l'abricot se drape de fables
Immorales amorties de latin blond
Eugénie plie le pantalon à la quinte,
Comme je le lui avais demandé,
Mais c'est tout l'ensemble qu'il faudrait reprendre.
Sans briquets, sans passé, sans métaphores.