Kagi & Kagi
Poèmes sans poésie ni poètes
Bourses
Kagi, assis sur une marche,
Rédige un hymne.
Les fruits trempent dans le sirop ;
Il en faut plus pour s'attacher.
Faconde Norwest ne parle qu'en ce dialecte
Que seuls les guerriers comprennent.
— Alors toutes les perpendiculaires se couchent.
Entrée
« Écartée large »
C'est écrit au-dessus de la porte.
(Kagi n'entre pas, il écoute :
Un train entre en gare.)
La Porte de Kiev
Alfred, tu n'entends pas sonner à la portée ?
C'est le troupieau des salopiauds
Qui vient pour juger de tes
forte
.
Donne leur une mauvaise raison de repartir.
— Je vais leur jouer la porte de Kiev.
Mai
Matin de mai,
L'aube accuse.
Ce sont les yeux de la fiancée
Qui ferment mes paupières.
Jusque
Jusqu'ici, sa voix comme un souffle,
Son cœur défaille.
Je reposerai sur ton corps,
Jusqu'en enfer.
La fleur de ses yeux
La porte s'ouvre sous les branches.
Elle m'attrape par les hanches.
La nuit revient de loin.
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