Kagi se met à la chanson, il a bien le droit !
I.
Quand vint Harry sous le vent divin,
Encore vivant sur le divan à viande,
Arrivant, soulevé, virant
Et rivant son clou à Hilary
Pêchée sous Lee à la ligne
— Les harengs au thym
En soulier de Latin,
Les hautains merlans de Merlin
Et toute la clique du haut Malin,
En hommage au homard nain,
S'exposant au MoMa mammaire —
L'amer sommaire en pose lactée
Virée à vie d'avant l'arrivée
De Vincent aux cent vingt journées
Portes ouvertes d'Hilary
Au lit, hilare, épilée sans fil,
Dans un filet d'huile et gousse pilée,
Qui pince sa mousse de miel
Et le fiel du ciel qu'elle pousse
En douce comme un virelai
Jusqu'à l'œil de Lee,
Harry, fier, tousse sous l'aride Hilary,
Un bon tiers à la bière,
Et souligne du gilet le rai sans nerf
De la cuillère à lumière,
Rit en filets de mille remises en signes,
Marquis à devises et soumis aux plis
De sa sodomite en miettes
Qui sur lui mise ses billets verts.
Pas une ride dans la raie mineure
D'Hilary ne dévoie Harry
En quête du Râle majeur !
Hilary V. a viré Lee
Et gît sous les épis libres
À rebrousse-moelle du
Vit de Harry éventré,
Vissé aux larmes du glacier
Soulevant l'évent de l'avant
Dans la paume d'Adam
Délivré de sa côte mal amarrée.