Sur Mars, la Câpre en grâce,
Sainte furie mère du Lieu,
Kagi, nous allons dresser une tente,
Le Lion vert doit se reposer
Et tu dois t'adresser aux polètes.
(Dresser une tente, elle est bien optimiste !)
— Je ne parlerai que si
Marthe et son métatarse
Me courent sur le torse.
C'est déjà assez de devoir
Boire du lait de chamelle
Quand il faut tâter
De l'écart sans trace !
(J'ai souvent l'impression que
L 'optimiste de Sparte
Est une tarte atteinte.)
La garce, de carte en farce,
Fait des sauts de quarte
En direction de Parsifal.
Manquerait plus qu'elle
Se mette en carpe
Pour danser le tango !
Allons faire donner les cors
Pour apaiser sa fureur
Couleur moutarde…
(Rien ne nous consolera
Jamais de la belle Sonate !
Rien que d'y penser,
La vigie voit partout
Une bonne terre grasse
Et l'entrée des artistes.)
Pas vraiment dans son assiette,
Faconde se met en quatre
Et finit par m'envoyer
Ad patres — et au désert
(Cela devait finir ainsi).
Les lions verts font de
Piètres joueurs d'harmonium.
De pals farcis ils nourrissent
Leurs catholiques avant de les
Envoyer à la cavatine.
Pour une pastorale, c'est une pastorale !
Mais ces portes sont si étroites
Que nos sprinters usent de la barre de mesure
Comme des anneaux de leurs sphincters,
Et passent le relai à la bourrée
Qui n'en fait qu'une bouchée,
En morse, staccato.