Rosita

Rosita m'emmène tout en bas

Par-delà mon célibat

Elle est tout en bas, Rosita

Quand elle vient en bas tout en bas

Rosita et ses jolis bas de soie

Jamais elle ne me déçoit

Rosita tout en bas j'en suis baba

Poésie automatique

Évoquant go back for just one minute to le reste très zen it all began in India. Gouffran India China India verdict mais méditation à forli. Jean terrible dit pas tout bâti traditionnel tomates cerises : youga aux finitions mondiales notre règle, notre être Indian people ou sans type hyper réaliste. Sans piper mot ce pipeline au but yoga finition des zones définies ci de Gucci bat tous mes ordres. Lundi tout m'attire. Le zoo pour dix dalmates brode autour d'eux tout coût de 6 to China times au nombre. On finit non l'instant d'aucun. J'appelle d'organes péladeau line pro tour, pour tout dépend du mineur de soheil et ce tout au venetian Japan. Janne ahonen d'air India tout matt York times un cousin fini.

Durs d'oreille

— Comment se comporter face à la surdité, Johnson Johnson ? Faut-il parler plus fort ?


— Surtout pas, Faconde. Parle pour toi-même, et tu seras entendue. Ou pas…

Je la suis

Je la suis

Dans la rue très noire

Quand elle change d'avis

Comme de trottoir.


Elle me prend pour une poire

C'est certain !


Mais j'irai jusqu'en Moldavie,

Tel un passager clandestin,

Et son ombre en peignoir

Je suivrai jusqu'aux urinoirs

Du Maine-et-Loire.


Son invisible galantin

Je serai jusqu'au dernier soir,

Bien caché derrière son miroir.

La Pine m'inquiète

Alors que je suis à bicyclette

Avec ma grasouillette,

Faconde, pompète

Et toute en couettes,

Parfumée et simplette,

Apparaît en salopette,

Comme une historiette

Qu'on émiette

Et qu'on feuillette

Au vol, à l'aveuglette.


 « La Pine m'inquiète ! »

Lance-t-elle, très concrète, 

Tandis que je m'apprête

À tirer de sous ma casquette 

Une liturgie bien abstraite,

Au sommet de ma grimpette.


« Tais-toi, fillette,

Et referme ma braguette !

Tu n'es analphabète

Qu'au temps des galipettes, 

Et la Chine, ma pauvrette,

Se passe  sans façon de nos pirouettes. »


La belle Isabelle

Du haut de sa tour de Babel

À Neuchâtel

La belle Isabelle

Mime la Bagatelle

Depuis sa sainte chapelle


Trois hirondelles

Passent sans séquelles

Sous les jarretelles

De la belle Isabelle

Qui remet sa bretelle

De fine dentelle

Avant de boire un cocktail

Très pastel

À la santé de Guillaume Tell

Une âme en peine

Une âme en peine

Des dents en ébène

Chante une rengaine

Pas très chrétienne

Dont la cantilène 

Est bien vilaine

Mais très vite entraîne 

Quelle aubaine !

Une incertaine

Et mondaine Américaine

(Ou Cubaine)

Jusqu'à Athènes

Poèmes sans gluten

Les poèmes sans gluten

Mais à la sixte napolitaine

Se traînent par dizaines

De l'Aquitaine lointaine

Jusqu'à la Samaritaine

Où l'on trouve des mitaines

Et de beaux capitaines

En quarantaine

Mémère

 On trouvait que ça lui allait bien, à Mémère,

D'être vissée à son siège de pédégère,

Pendant qu'on allait tirer des bords sur la mer

En compagnie des plus jolies de ses commères.


Ce n'est pas qu'elle faisait la fière,

Notre belle et blonde caissière,

Mais elle n'était plus si légère,

Alors qu'elle pissait du thé vert.


Pourtant, à demi-nue, singeant les bayadères,

À cheval sur le trône, comme un vieux fait divers,

Les yeux exorbités, la mamelle sévère,

Elle additionnait les poissons et les rosaires.