Rosita m'emmène tout en bas
Par-delà mon célibat
Elle est tout en bas, Rosita
Quand elle vient en bas tout en bas
Rosita et ses jolis bas de soie
Jamais elle ne me déçoit
Rosita tout en bas j'en suis baba
Rosita m'emmène tout en bas
Par-delà mon célibat
Elle est tout en bas, Rosita
Quand elle vient en bas tout en bas
Rosita et ses jolis bas de soie
Jamais elle ne me déçoit
Rosita tout en bas j'en suis baba
— Comment se comporter face à la surdité, Johnson Johnson ? Faut-il parler plus fort ?
— Surtout pas, Faconde. Parle pour toi-même, et tu seras entendue. Ou pas…
Alors que je suis à bicyclette
Avec ma grasouillette,
Faconde, pompète
Et toute en couettes,
Parfumée et simplette,
Apparaît en salopette,
Comme une historiette
Qu'on émiette
Et qu'on feuillette
Au vol, à l'aveuglette.
« La Pine m'inquiète ! »
Lance-t-elle, très concrète,
Tandis que je m'apprête
À tirer de sous ma casquette
Une liturgie bien abstraite,
Au sommet de ma grimpette.
« Tais-toi, fillette,
Et referme ma braguette !
Tu n'es analphabète
Qu'au temps des galipettes,
Et la Chine, ma pauvrette,
Se passe sans façon de nos pirouettes. »
Du haut de sa tour de Babel
À Neuchâtel
La belle Isabelle
Mime la Bagatelle
Depuis sa sainte chapelle
Trois hirondelles
Passent sans séquelles
Sous les jarretelles
De la belle Isabelle
Qui remet sa bretelle
De fine dentelle
Avant de boire un cocktail
Très pastel
À la santé de Guillaume Tell
Une âme en peine
Des dents en ébène
Chante une rengaine
Pas très chrétienne
Dont la cantilène
Est bien vilaine
Mais très vite entraîne
Quelle aubaine !
Une incertaine
Et mondaine Américaine
(Ou Cubaine)
Jusqu'à Athènes
Les poèmes sans gluten
Mais à la sixte napolitaine
Se traînent par dizaines
De l'Aquitaine lointaine
Jusqu'à la Samaritaine
Où l'on trouve des mitaines
Et de beaux capitaines
En quarantaine
On trouvait que ça lui allait bien, à Mémère,
D'être vissée à son siège de pédégère,
Pendant qu'on allait tirer des bords sur la mer
En compagnie des plus jolies de ses commères.
Ce n'est pas qu'elle faisait la fière,
Notre belle et blonde caissière,
Mais elle n'était plus si légère,
Alors qu'elle pissait du thé vert.
Pourtant, à demi-nue, singeant les bayadères,
À cheval sur le trône, comme un vieux fait divers,
Les yeux exorbités, la mamelle sévère,
Elle additionnait les poissons et les rosaires.