Rêve et Vide

Rêve et vide : en deux amphores analogues se tient le prêtre

Qui par son envol ironique prend le monde en crue

D'espace et de moire comme destin annulé.

Quelle beauté ivre serait assez paresseuse

Pour ignorer le bouquet où l'absence apparaît

Telle une épiphanie du sens ?

Sous le papier subtil une encre tonale

Bruisse comme le catafalque au zénith

De la nuit transposée en son ample retour.


« Tu n'as pas honte, Johnson Johnson ?

— Si, Faconde, j'ai très honte ! »