Toutes les nuits, Johnson Johnson
Veille sur un triste vieillard,
Celui qui a assassiné
John Kennedy à Dallas,
Et qui reste assis dans un fauteuil
À écouter sans cesse le Gibet de Ravel.
(Il a bien fallu trouver un emploi !)
Puis, le jour venu, il rentre chez lui,
Se couche, après avoir téléphoné à Faconde,
Et commence enfin à vivre.